Description
La nébuleuse antilibérale a été dominée tout au long du XXe siècle par l’idéologie communiste. On oublie pourtant que Pierre-Joseph Proudhon fut autrefois la tête de proue des milieux contestataires, lorsque Karl Marx était encore considéré comme un philosophe marginal.
Bien que farouchement opposé au capitalisme, Proudhon refusait le sectarisme doctrinal et la dictature prolétarienne. Il prônait une forme de démocratie fédérale qu’il nommait « anarchie », afin de rendre le pouvoir au peuple et d’abolir le salariat. Fier de ses origines provinciales, il voulait restaurer l’autonomie des communes contre l’État jacobin. Épris de justice, il voulait mettre un terme au règne de la finance et de la grande industrie.
Trente après la chute du mur de Berlin, sa pensée retrouve une seconde jeunesse ; en pleine vague de mondialisation néolibérale, elle dessine de nouvelles alternatives pour demain.
Sommaire
Préface – Proudhon oui, et vite…
Introduction – Les travers de la modernité
Chapitre I – Vie et mort du père de l’anarchisme
Chapitre II – Contre la prédation capitaliste
Chapitre III – La double aliénation de l’homme moderne
Chapitre IV – Vices et vertus de chaque régime politique
Chapitre V – Le scepticisme idéologique de Proudhon
Chapitre VI – L’équilibre des extrêmes
Chapitre VII – Le fédéralisme intégral
Chapitre VIII – L’individu, la commune et l’État
Chapitre IX – Le protectionnisme
Chapitre X – La théorie de la propriété
Chapitre XI – Les principes philosophiques du mutuellisme
Chapitre XII – Le travail coopératif
Chapitre XIII – De la nécessité d’une morale
Chapitre XIV – Avec ou sans Dieu ?
Chapitre XV – La dialectique du réel
Conclusion – Pour une révolution des esprits
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